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CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET ÉCOLOGIE pourraient-elles coexister ? Une question que se pose tout bon observateur face aux dialogue de sourd et l’hypocrisie des nations développées d’énoncés par le président sénégalais Macky SALL lors de la COP 27. Les états les plus émettrices de gaz à effet de serre d’abord réticent à financer l’adaptation des pays les plus exposés aux conséquences militent activement pour l’abandon de leurs ressources naturelles pour finalement, face à la pression des regards et à l’obligation de résultats ou d’avancées notables et concrets , céder à la proposition de création d’un fond souverain. Mascarade diplomatique ou rigidité bureaucratique ? Combien de COP ou de catastrophes naturelles encore faut-il pour que les uns et les autres se sentent concerné par directement par les souffrances des plus faibles face au climat? Il est clair que dans ce ping-pong de la patate chaude entre puissances économique et industrielles continuera tant que les plus faibles continueront à quémander au lieu de revendiquer.