Activités

HISTOIRE GÉNÉRALE DE L’AFRIQUE POUR LA CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE L’AFRIQUE

Épisode 3 : Quels historiens pour l’histoire Générale de l’Afrique ?

L’histoire Générale de l’Afrique, tout le monde est d’accord qu’il faut l’écrire. Évidemment, il faut les historiens. Ils sont là et répondent présents. Ce sont des gens qui ont des compétences bien affirmées pour la plupart acquises dans les meilleurs universités de l’Europe occidentale, de l’Europe de l’est et des États-Unis, mais aussi il y a aussi ceux qui ont été fermés sur le tas en Afrique. Ceux qui ont été été à l’école de la tradition orale et qui maîtrisent les connaissances nécessaires au passé le plus lointain du continent africain. Ils ont en plus la fougue, la ferveur, l’audace de la jeunesse. Ils sont entre 35 et 40 ans . Ils sont une trentaine, une quarantaine. Ce sera donc le fer de lance, le commandement de cette armée de 350 à 400 historiens venus en majorité du continent africain mais nous sommes dans les années soixante, à une époque où la guerre froide déchire le monde en deux camps : le bloc de l’Ouest, le bloc de l’Est plus évidement le Tiers-monde. Il y aura donc un dosage savant dont l’ONU a le secret pour que les africains forment le bloc majoritaire et qu’autour d’eux, il y ait une représentation à peu près égale de ces trois parties qui composent le monde. Il faudra aussi compter avec l’âge car il a les vieux et il y a les jeunes générations qui montent. Il faudra aussi compter sur le genre et donc dans cette histoire générale figure une exception pour l’époque, un nombre significatif d’historiennes, africaines mais aussi européennes et américaines qui vont ensemble faire un bloc gagnant.

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